LA COMPAGNIE – LE PROJET

La Fabrique Affamée raconte des histoires.
De ces histoires qui bouleversent, percutent, dérangent, rendent vivants et sensibles. De ces histoires qui racontent le monde, qui nous questionnent sur notre regard, notre relation à lui et aux autres êtres humains.
Car nous parlons d’humains, de sensibilité, de chair et d’amour.
La Fabrique Affamée veut toucher la sensibilité de chacun et que chaque spectateur s’approprie ses histoires et rentre avec, chez soi. Car nos histoires sont universelles, parlent de l’humain où que nous soyons nés, quelque soit notre langue, où que nous habitions, quelque soit l’âge. Car nous sommes tous des êtres sensibles et nous avons tendance à l’oublier.
Notre pratique artistique casse les codes, les frontières traditionnelles du théâtre, de la musique et de la scénographie pour qu’aucun public ne soit exclut de nos histoires.
Pour cela, nos créations théâtrales, textuelles, musicales, scénographiques sont toujours originales. Nos spectacles se jouent partout : salles de théâtre et de concert, rue, médiathèques, bibliothèques, appartements.
Et comme nous voulons casser les frontières de l’accès à l’art et à la culture, la Fabrique Affamée voyage. Grâce à son chapiteau, la compagnie installe un lieu et des savoir-faire artistiques et techniques sur tous les territoires. Et ce chapiteau constituera également un lieu de création pour tous. Les habitants peuvent l’investir, se l’approprier pour y présenter une pratique artistique.

Grâce au large éventail de nos savoir-faire, nous nous adressons à tous les publics, sans distinction de langue, de conditions sociales, aux adultes comme aux enfants, adultes de demain qui construiront le monde. Ce jeune public, futurs esprits critiques en pleine éclosion doit porter un regard citoyen et sensible sur le monde tel qu’il est. Pour cette raison, nous lions toutes nos créations artistiques à de la médiation culturelle : ateliers théâtre, instrumental, chant, sensibilisation dans les écoles, crèches, EHPAD… Et les participants sont acteurs. Pas de pièces déjà écrites à travailler sur une année, mais bien une écriture collective sur des thèmes que chacun veut aborder. Nous utilisons ce que sont les participants, femmes et hommes dotés de sensibilité, d’histoires personnelles et nous créons ensemble une histoire universelle avec ces différents publics.
Par ailleurs, La Fabrique Affamée édite l’ensemble de ses textes. Il nous semble important que les spectateurs sortent non seulement avec des sensations et des émotions de nos spectacles, mais aussi avec une trace textuelle pour pouvoir replonger et prendre le temps de se raconter à nouveau le spectacle. Et nous aimons nous rêver dans la bibliothèque de chacun de nos spectateurs.
Enfin, nous travaillons à la traduction et à la représentation de nos œuvres théâtrales et littéraires en euskara. Parce que la langue basque s’impose à nous comme une évidence. Elle nous accompagne dans notre vie quotidienne, parce qu’elle vit dans toutes nos rencontres, personnelles comme professionnelles. Cette langue est l’une des composantes essentielles de l’identité des personnes que nous fréquentons. Ignorer la langue basque serait les nier, nier l’ADN même de la compagnie qui veut nourrir ses mots du lieu où elle s’ancre.